Chapitre 19

Chers amis de L’écriture nomade,
Voilà que s’offre à nous un nouvel espace de créativité : virtuel, téléphonique, postal… à nous d’inventer de nouvelles façons d’écrire, de mettre en voix, de donner à lire et à entendre, de partager notre goût des mots et de bâtir ensemble un nouveau chapitre.
L’écriture nomade se sent déjà bien inspirée pour nourrir, à distance, les appétits d’écrivants, de lecteurs et même d’illustrateurs. Écrire, lire à voix haute, mais aussi dessiner, peindre, plier… pour se faire du bien, pour participer à une action de groupe, mais également pour offrir à d’autres, dans l’isolement, des temps de détente et d’ouverture. Dans cette démarche collaborative, vos propositions comme vos compétences (numériques notamment) ont toute leur place.
Si vous, l’un de vos proches ou d’autres plus éloignés, êtes désireux de participer à ce mouvement, entrez en contact avec nous ou rendez vous sur le site et la page Facebook de L’écriture nomade. Ces outils serviront de plateforme pour diffuser les consignes, les idées, et les initiatives qui nous semblent les plus adaptées aux temps que nous vivons. La première consigne sera en ligne demain.
Entre deux livres, entre deux lignes, entre nous, dans ces temps très particuliers, restons en lien, en toute bienveillance.

Très belle rencontre !

avec Sigolène Vinson, vendredi 6 mars, à la médiathèque Freinet.

L’entretien avec la romancière orchestré par Yves Rosati (TasLuKoi?) fut l’occasion pour plusieurs lectrices de donner à l’auteur leur avis sur son roman « Le Caillou ». Un moment réjouissant grâce notamment à l’approche sensible de Lydie, membre du Cercle de lecture à voix haute de L’écriture nomade.

Forum de lutte contre l’illettrisme

« Les mots sont vos amis et sans l’écriture, les portes de la société ne s’ouvriront pas. (…) Le mot, la phrase que crée l’imaginaire, c’est un pouvoir absolu contre la solitude, l’exclusion, l’ennui, la désintégration sociale. (…) Les initiatives qui réconcilient avec l’imaginaire, la création, font tomber les barrages. »

Didier van Cauwelaert, parrain du forum de lutte contre l’illettrisme (*) au M.A.M.A.C. de Nice mercredi 11 septembre, s’est exprimé devant les acteurs associatifs. L’écriture nomade était parmi les invités.

(*organisé par la fédération du Crédit Mutuel Méditerranéen)

En route !

L’écriture nomade a profité de l’été pour rendre visite à Giacometti, Miró, Matisse… aux étoiles et aux méduses aussi. Nul doute que de tous ces moments naîtront quelques consignes, urticantes, surréalistes, nocturnes ou bien pressées.

Dans l’attente de vous les offrir, nous vous souhaitons une très belle rentrée.

 

Sur la table du salon

Recueils de textes écrits au Centre Péguy et à l’hôpital Daumezon

En juin, deux recueils ont pointé leur nez, deux objets qu’il fait bon laisser vivre un temps sur la table du salon. « Écrire, femmes héroïnes », avec ses airs de Gallimard, a déjà le physique attractif qui fait se tendre les mains . « Chêpah, Chêpah, Chêpah », avec son titre intrigant, suscite forcément la curiosité.

Il y a dans ces deux ouvrages une multitude d’univers qui s’expriment. Il suffit d’ouvrir une page au hasard pour sentir le souffle d’un écrivant. Souffle : mouvement de l’air que produit une personne en expirant. Souffler… pour mieux inspirer ?

« Écrire…
J’écris vers la lumière
J’écris si on me laisse écrire.
J’écris dans mon lit, dans mon cœur, dans ma tête, dans mes larmes,
J’écris dans l’Histoire, dans les couleurs de ma vie.
J’écris pour dire l’amour, le bonheur et pour la gloire.
J’écris si Dieu veut, si on m’aime, si je veux.
J’écris quand j’en ai envie, sur les nuages,
sur la mer, sur une montagne, sur une ardoise.
J’écris pour oublier ma pauvre vie, pour me souvenir de l’enfance,
de mes erreurs et pour saluer le retour d’un ami.
J’écris pour me rappeler mes cauchemars.
J’écris quand j’ai rêvé, quand je suis angoissé.
J’écris en verlant, en chantant, en dansant, en riant.
Écrire ça vide la tête
ça nous évade
ça enlève les idées noires
ça relaxe
ça relève l’esprit
ça rend fier.
J’écris donc je suis
J’écris donc je suis écrivain… »
Texte collectif extrait de « Chépâh, Chépâh, Chépâh »

ILS L’ONT FAIT !!!

 Alexandre, Boubker, Brice, Brigitte, Chantal, Évelyne, Frédéric, Iriambola, Lucinda, Magali, Mickaël, Radouane, Romain et Yacine ont lu, mardi 19 juin après-midi, leurs propres textes extraits du recueil « Chêpah, Chêpah, Chêpah » devant 70 spectateurs à l’hôpital de jour Les Tilleuls de Fleury-les-Aubrais. 

C’est dans le cadre du programme « Culture à l’hôpital » que L’écriture nomade s’est installée de janvier à juin 2018 à l’hôpital Georges Daumézon. À l’unité de soin Les Tilleuls, à la médiathèque de l’hôpital et à la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier d’Orléans, les écrivants ont exercé leur liberté de créer durant cinq mois.

En juin, Céline Surateau a accompagné le groupe dans un travail qui a permis à chacun de mettre en voix ses textes.

La lecture fut ponctuée d’intermèdes musicaux par Michel Simoès, cithariste.

Une aventure rendue possible grâce à la magnifique énergie déployée par toute l’équipe de l’hôpital de jour Les Tilleuls, par Mady Andréani, responsable culturelle de l’hôpital Daumezon et avec le soutien de la D.R.A.C.

L’éclairage des mots

Combien de temps pour trouver le mot juste ? Combien de jours ? Combien de remises en question de la page écrite ?
Comment atteindre la phrase, l’expression, pour exprimer le vu, le perçu, le deviné, le ressenti par l’image, à d’autres qui ne voient pas.
Il y a parmi tous les thèmes présents dans le film « Vers la lumière » de Naomi Kawase, cette quête de vérité, d’objectivité, d’effacement de l’auteur.
Ce film magnifique, sensible, intelligent, a reçu quelques mauvaises critiques. Une raison de plus pour se rendre au cinéma, non ?
Synopsis : Continue Reading