Ça cartonne !


En août, L’écriture nomade prépare son déménagement.
Dans les cartons, à l’abri de l’oubli, bien rangés, les souvenirs de vous, vous tous
que j’ai aimé rencontrer, écouter dire, écouter lire…

Merci !

C’est dans les Alpes-Maritimes, à Vence, que l’histoire de L’écriture nomade se poursuit. De nouvelles pistes d’écriture et de lecture à voix haute s’ouvrent.

Pour un atelier, pour un stage, quiconque le souhaite peut faire escale.

A bientôt.

En avant la musique !

Karen Chaminaud, accordéoniste

Avec des notes d’accordéon,
avec des textes étonnants,
avec des voix assurées,
la lecture chez l’habitante a marqué la fin d’une très belle année d’écriture, de lecture, d’émotions.

Bravo et merci.

 

Sur la table du salon

Recueils de textes écrits au Centre Péguy et à l’hôpital Daumezon

En juin, deux recueils ont pointé leur nez, deux objets qu’il fait bon laisser vivre un temps sur la table du salon. « Écrire, femmes héroïnes », avec ses airs de Gallimard, a déjà le physique attractif qui fait se tendre les mains . « Chêpah, Chêpah, Chêpah », avec son titre intrigant, suscite forcément la curiosité.

Il y a dans ces deux ouvrages une multitude d’univers qui s’expriment. Il suffit d’ouvrir une page au hasard pour sentir le souffle d’un écrivant. Souffle : mouvement de l’air que produit une personne en expirant. Souffler… pour mieux inspirer ?

« Écrire…
J’écris vers la lumière
J’écris si on me laisse écrire.
J’écris dans mon lit, dans mon cœur, dans ma tête, dans mes larmes,
J’écris dans l’Histoire, dans les couleurs de ma vie.
J’écris pour dire l’amour, le bonheur et pour la gloire.
J’écris si Dieu veut, si on m’aime, si je veux.
J’écris quand j’en ai envie, sur les nuages,
sur la mer, sur une montagne, sur une ardoise.
J’écris pour oublier ma pauvre vie, pour me souvenir de l’enfance,
de mes erreurs et pour saluer le retour d’un ami.
J’écris pour me rappeler mes cauchemars.
J’écris quand j’ai rêvé, quand je suis angoissé.
J’écris en verlant, en chantant, en dansant, en riant.
Écrire ça vide la tête
ça nous évade
ça enlève les idées noires
ça relaxe
ça relève l’esprit
ça rend fier.
J’écris donc je suis
J’écris donc je suis écrivain… »
Texte collectif extrait de « Chépâh, Chépâh, Chépâh »

ILS L’ONT FAIT !!!

 Alexandre, Boubker, Brice, Brigitte, Chantal, Évelyne, Frédéric, Iriambola, Lucinda, Magali, Mickaël, Radouane, Romain et Yacine ont lu, mardi 19 juin après-midi, leurs propres textes extraits du recueil « Chêpah, Chêpah, Chêpah » devant 70 spectateurs à l’hôpital de jour Les Tilleuls de Fleury-les-Aubrais. 

C’est dans le cadre du programme « Culture à l’hôpital » que L’écriture nomade s’est installée de janvier à juin 2018 à l’hôpital Georges Daumézon. À l’unité de soin Les Tilleuls, à la médiathèque de l’hôpital et à la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier d’Orléans, les écrivants ont exercé leur liberté de créer durant cinq mois.

En juin, Céline Surateau a accompagné le groupe dans un travail qui a permis à chacun de mettre en voix ses textes.

La lecture fut ponctuée d’intermèdes musicaux par Michel Simoès, cithariste.

Une aventure rendue possible grâce à la magnifique énergie déployée par toute l’équipe de l’hôpital de jour Les Tilleuls, par Mady Andréani, responsable culturelle de l’hôpital Daumezon et avec le soutien de la D.R.A.C.

Les femmes qui écrivent… lisent aussi à voix haute.

Lecture musicale chez l’habitante

Dimanche 24 juin à 17h30,
les écrivantes de « L’écriture nomade » proposent une lecture à voix haute de textes produits en ateliers d’écriture, ponctuée d’instants musicaux
par l’accordéoniste Karen Chaminaud.

Accompagnement pour la mise en voix et la mise en espace : Céline Surateau.
Durée : une heure.
Lieu : chez l’habitante à Saint-Jean-le-Blanc.
Réservation nécessaire auprès de Sophie Gonzalbes 06 87 43 06 43 ou lecriture.nomade@gmail.com

Les jeudis de juin

Deux heures à soi, pour créer, recréer, se récréer dans l’arrière-boutique d’une librairie accueillante ou chez l’habitante, entre lectures, écritures, dessins, collages et gribouillis. C’est à cette nouvelle parenthèse que L’Écriture nomade vous convie.

Entrez…

Les jeudis de juin, de 18h15 à 20h15, à la librairie Chantelivre.

Sur inscription.

 

Ateliers d’écriture à l’hôpital Daumezon

Depuis le mois de janvier, L’écriture nomade intervient auprès de patients de l’unité de soin Les Tilleuls de l’hôpital Daumezon à Fleury-les-Aubrais. Ces deux rendez-vous hebdomadaires permettent à chacun de renouer avec sa créativité dans un cadre bienveillant. Les soignants, qui accompagnent cette démarche, nous livrent leurs impressions :

« C’est toujours un moment de détente, de création, de partage et d’évasion. »
« C’est jamais pareil, c’est là que se trouve le plaisir. C’est toujours agréable, sympa d’écouter les textes que les patients produisent. »
« C’est un atelier inspirant, et qui développe l’expression libre de chacun. »
« On peut voir qu’il y a moins de réticence oralement et à l’écrit. Et ça favorise la communication entre les patients, ils s’entraident. »

Ce cycle d’écriture aboutira, fin juin, à une publication des textes à voix haute.

Au salon du livre

Un atelier d’écriture animé par Grégoire Delacourt et Mohamed Aïssaoui au Salon du livre, ça ne se refuse pas.
Première consigne : écrire, en moins de dix minutes, une histoire contenant les mots proposés par le public : Delphine, Boulevard Haussmann, fouet, violet, Pétain, chat, Tour Eiffel, enthousiasme, colère. À vous !Envoyez vos textes à lecriture.nomade@gmail.com 

Un banc pour faire…

Quelqu’un avait écrit ces mots à la peinture or, sur leur banc…

Un banc pour faire….
C’était pour faire la couche de la Belle au Bois Dormant…
Pendant la nuit est arrivé le prince Charmant.
Il a emporté la Belle au Bois Dormant :
Même avec des lettres d’or magnifiant ce pauvre banc,
Il ne supportait pas qu’elle dorme aux quatre vents !
Geneviève Colorado – Vence, février 2018

Banc pour faire.
Sur mon dos, quelqu’un, a écrit ces mots: « UN BANC POUR FAIRE». Continue Reading