Les jeudis de juin

Deux heures à soi, pour créer, recréer, se récréer dans l’arrière-boutique d’une librairie accueillante ou chez l’habitante, entre lectures, écritures, dessins, collages et gribouillis. C’est à cette nouvelle parenthèse que L’Écriture nomade vous convie.

Entrez…

Les jeudis de juin, de 18h15 à 20h15, à la librairie Chantelivre.

Sur inscription.

 

Ateliers d’écriture à l’hôpital Daumezon

Depuis le mois de janvier, L’écriture nomade intervient auprès de patients de l’unité de soin Les Tilleuls de l’hôpital Daumezon à Fleury-les-Aubrais. Ces deux rendez-vous hebdomadaires permettent à chacun de renouer avec sa créativité dans un cadre bienveillant. Les soignants, qui accompagnent cette démarche, nous livrent leurs impressions :

« C’est toujours un moment de détente, de création, de partage et d’évasion. »
« C’est jamais pareil, c’est là que se trouve le plaisir. C’est toujours agréable, sympa d’écouter les textes que les patients produisent. »
« C’est un atelier inspirant, et qui développe l’expression libre de chacun. »
« On peut voir qu’il y a moins de réticence oralement et à l’écrit. Et ça favorise la communication entre les patients, ils s’entraident. »

Ce cycle d’écriture aboutira, fin juin, à une publication des textes à voix haute.

Au salon du livre

Un atelier d’écriture animé par Grégoire Delacourt et Mohamed Aïssaoui au Salon du livre, ça ne se refuse pas.
Première consigne : écrire, en moins de dix minutes, une histoire contenant les mots proposés par le public : Delphine, Boulevard Haussmann, fouet, violet, Pétain, chat, Tour Eiffel, enthousiasme, colère. À vous !Envoyez vos textes à lecriture.nomade@gmail.com 

Un banc pour faire…

Quelqu’un avait écrit ces mots à la peinture or, sur leur banc…

Un banc pour faire….
C’était pour faire la couche de la Belle au Bois Dormant…
Pendant la nuit est arrivé le prince Charmant.
Il a emporté la Belle au Bois Dormant :
Même avec des lettres d’or magnifiant ce pauvre banc,
Il ne supportait pas qu’elle dorme aux quatre vents !
Geneviève Colorado – Vence, février 2018

Banc pour faire.
Sur mon dos, quelqu’un, a écrit ces mots: « UN BANC POUR FAIRE». Continue Reading

Dernière démarque

Consigne : Rédigez la carte de vœux qu’un vieux manteau, une paire de chaussures usée, une chemise déchirée ou toute autre vieillerie adresse à son remplaçant.

Je suis La vieille paire de lunettes, celle qui va finir sa vie dans un dispensaire au Burkina Faso. Qui sait sur quel nouveau nez je vais me poser ?
Elle m’a rangée dans l’étui en simili cuir, celui d’origine qui n’a plus de couleur et qui ferme mal. Pourvu que je reste dans la boîte jusqu’à la fin du voyage et que je ne m’égare pas dans le fond d’un carton en Afrique ! Continue Reading

L’éclairage des mots

Combien de temps pour trouver le mot juste ? Combien de jours ? Combien de remises en question de la page écrite ?
Comment atteindre la phrase, l’expression, pour exprimer le vu, le perçu, le deviné, le ressenti par l’image, à d’autres qui ne voient pas.
Il y a parmi tous les thèmes présents dans le film « Vers la lumière » de Naomi Kawase, cette quête de vérité, d’objectivité, d’effacement de l’auteur.
Ce film magnifique, sensible, intelligent, a reçu quelques mauvaises critiques. Une raison de plus pour se rendre au cinéma, non ?
Synopsis : Continue Reading

Olga, Camille et les autres

Salle comble mercredi 10 janvier au Centre Péguy pour la restitution du stage « Écrire, femmes héroïnes ». Quentin Delépine, metteur en scène, comédien et musicien, a mis en voix et en musique neuf histoires de femmes imaginées par neuf écrivantes en octobre dernier.

Olga la prostituée russe, Camille la transsexuelle, Jeanine la résistante, Poppy, Margaret,  Louise, Léonie, Gabrielle, Mathilde, ces personnages de fiction ont en commun d’avoir été confrontés à la guerre, la violence, l’injustice… autant d’obstacles surmontés. Résilientes, leur capacité à se reconstruire et à tendre la main à d’autres autorise à les classer parmi les « héroïnes de guerres ».

Quentin Delépine, avait invité la harpiste Sujata Chapelain à l’accompagner dans cette traversée de portraits : textes, voix, musique réunis en un même lieu.

Merci au Centre Péguy et au service des publics des musées d’Orléans de vouloir et de permettre ces créations.

Le bon goût des contraintes

« L’inspiration, c’est prendre de l’air, laisser entrer de l’extérieur à l’intérieur, rappelle Eve-Laure, créatrice de sushis* . Dans mon métier, c’est capter tout ce qui flotte autour de moi, comme une antenne, me laisser pénétrer, bercer et, avec ça, faire du nouveau. Tout peut devenir une idée, un parfum, une couleur, une musique, une ambiance. Curieusement, ce qui m’inspire le plus, ce sont les contraintes. Que faire avec les ingrédients dont je dispose ?
Dans les moments essentiels de ma vie, c’est pareil. L’inspiration est une forme de disponibilité, qui se cultive. C’est être dans l’instant, en accord avec ce qui est. Attentif. »

Extrait de l’article « L’inspiration nous donne des ailes », par Marie-Claude Treglia in SPIRIT, automne 2017.

* Wafu, Les Halles, allée du Curry, Nîmes