Ce mercredi-là…

Par Lilou, Ethan, Lisa, Thomas, Maria et Nina

Demain, retrouvez ici et sur notre page Facebook, la nouvelle consigne du mercredi pour les enfants.

Mots : fromage, Max n’aime pas l’école, 14, cadre photo

Ce mercredi-là, j’ai ouvert le frigo de la cuisine et ça sentait fort le fromage ! J’ai refermé la porte de la cuisine tellement fort que je crois que j’ai fait tomber quelque chose ! Oups ! J’ai couru dans ma chambre, j’ai pris mon livre Max n’aime pas l’école, je l’ai ouvert à la page 14, et j’ai senti la bonne odeur du papier. À ce moment-là, maman m’appelle dans la cuisine. Allez courage, j’y vais.

Et là, je vois maman très en colère qui me dit – « C’est toi qui a cassé mon cadre photo ? » 

Lilou P.

 

 

Mots : Un ballon, un avocat, Harry Potter, 6 pieds, courage
Ce mercredi-là, un avocat a appris que le livre de Harry Potter avait été volé. Un courageux garçon a décidé de mener l’enquête. À un moment, il s’arrête et voit 6 pattes et une sorte de ballon. Il suivit les pattes jusqu’à une cabine. La lumière était allumée mais à un moment il se dit que c’était un peu bizarre que des personnes veuillent voler un livre de Harry Potter. Et c’est pas tout, tout le monde en fait tout un plat ! Il a vu dans la cabane un livre de Harry Potter en or. Il a mis le voleur en prison.
Et il dit « Et c’est pour ça que vous en faites tout un plat ?
Oui !!!
Ethan K., 9 ans et demi

 

Mots : coussin – carotte – Le Petit Prince – courage – 10
Ce mercredi-là, monsieur Carotte n’avait pas bien dormi à cause de son coussin trop dur. Il avait peur de perdre courage. Alors, en attendant 8 heures du matin, il relut son livre préféré « Le Petit Prince ». À la sonnerie du réveil, il se leva et alla prendre des forces pour pouvoir faire son marathon. Quand il eut fini, il alla se brosser les dents et tout à coup, il se rendit compte qu’il avait 10 pieds !
– Mon Dieu, que m’arrive-t-il ?
Cinq minutes plus tard, son ami Radis sonne à sa porte pour l’accompagner au marathon qu’ils avaient prévu de faire aujourd’hui. Monsieur Carotte ouvrit la porte et son ami lui lança :
– Alors, tu es prêt pour cette journée ?
Monsieur Carotte se sentait gêné face à son ami qui ne remarquait rien. Il lui répondit :
– Non, je ne vais pas très bien. Regarde mes pieds !
Radis était stupéfait de voir toutes ses paires de pieds.
– Dis donc, tu es bien parti pour gagner !
Lisa. S 15 ans

 

Mots : un canapé, les gnocchis, L’odyssée d’Homère, 2+2+2+2+4+4 = 16, courage
CHRISTOPHE LE CANAP’
Ce mercredi-là, je rentrais dans ma chambre après avoir bien déjeuné. J’ouvre doucement la porte, sors un jeu de société pour chasser l’ennui et tout à coup j’entends d’une voix grave :
– Oh non pas ce jeu !
– Qui est là, répondis-je pensant que j’étais seul dans la maison car papa et maman étaient allés faire les courses et que Théo, mon petit frère jouait dans le jardin et qu’il n’avait pas encore mué.
– C’est moi, Christophe le canap’, me répondit cette voix si grave que le parquet de ma chambre en tremblait.
Je suivais le son de la voix et vis deux grands yeux et une bouche sur mon vieux canapé où je m’asseyais pour me reposer quelque fois. Je restais bouche bée, et, en fond, j’entendais un petit bruit de fond qui me disait :
– Des gnocchis ! Je veux des gnocchis tout de suite !
C’était Christophe le canap’ (c’était comme ça qu’il se surnommait lui-même: Christophe le canap’)
– Des gnocchis ? je lui répondis, Beurk ! Prends tous les gnocchis que tu veux !
Il aimait ça, les gnocchis, il avait du courage… Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi les gens aiment les gnocchis je déteste le goût et aussi le fait que l’on dise que ce sont des pâtes, ce ne sont pas des pâtes !
En le nettoyant j’ai trouvé un livre, un vieux livre. Il était tout déchiré et moisi. Je pouvais lire sur sa couverture: « L’odyssée d’Homère ». Je le feuilletais, je suis tombé sur la page 16 et il y avait une jolie illustration, c’était un homme sur un grand bateau. Je n’ai plus qu’à le lire et à commencer une nouvelle histoire.
Thomas L.

 

Mots : petit vase bleu, fromage, courage, 14
Ce mercredi-là, le 14 mai, je pris mon courage à deux mains. D’un trait je vidai dans ma bouche le contenu du petit vase bleu. Le poison d’amour coula dans ma gorge avec un goût de fromage qui pue.
Maria

 

Mots : tableau vague de Hokusai, confiture de figues, 14, courage
Ce mercredi-là, alors que j’observais l’immense vague de Hokusai qui ornait le mur du salon, une tartine à la confiture de figues à la main, je remarquai un scintillement au bas du cadre  :  14 gouttelettes qui s’échappaient du tableau, venant s’écraser sur le carrelage glacé. Je m’approchai lentement, et avec courage, plongeai ma tête dans la vague. Je n’étais plus humaine, plus terrienne, seulement peinture.
Nina