Atelier d’écriture à domicile

Répondant à l’invitation qui lui était faite, L’écriture nomade, a déposé ses feuilles de couleur sur la table d’une écrivante vençoise.  Au menu : café, croissants, chouquettes et textes à croquer. Le tout dans un intérieur cosy et inspirant, idéal pour goûter à un premier atelier d’écriture. Merci à notre charmante hôtesse et à ses invités.
« Une séance comme ça, ça libère la pensée, c’est assez incroyable, ça galope ! » 
« C’est très décomplexant, ça libère l’imagination. »
« Deux heures, c’est passé vite, il manque une heure. C’était super sympa. »
« Je trouve que ça permet de continuer d’apprendre sur soi… »
« J’ai été surpris de la qualité de l’écriture, il y a vraiment eu de très belles idées. »
« Les consignes sont intéressantes, chacun peut s’en nourrir. »

Vous souhaitez recevoir l’atelier d’écriture chez vous ? Contactez-nous !

Quelques textes à lire ici…
Mais qu’est-ce que je suis venu faire avec ces abrutis. Ils ont visiblement l’air de s’emmerder grave. En plus, le paysage est particulièrement monotone, au point que le client derrière moi lit le journal et que les autres s’endorment d’ennui.
Je voudrais que le spectacle s’anime. Par exemple, qu’un troupeau de taureaux au galop passe ou qu’un drone traverse le ciel ou encore que des indiens dansent et scalpent un général blanc.
Mais visiblement, je sens qu’il n’y a rien à attendre…
Et moi j’attends avec impatience que le peintre pose ses pinceaux et que l’on sonne le départ.
M.L.

 

Une, deux trois petites concaténations

Il n’y a rien de plus gai que les perles de pluie qui dansent sur la route.
La route qui s’habille d’un beau manteau blanc.
Un beau manteau blanc rassurant et enveloppant.
Enveloppant sa longue crinière aux reflets dorés qui tombe sur moi.
Qui tombe sur moi, peut-être, mais le texte n’a vraiment aucun sens !
Aucun sens… mais en faut-il vraiment ? un début…. Une fin… le reste n’est plus que rêve.
Rêve de l’absolu, de l’éternité, de la pureté.
La pureté à l’état pur… l’eau, la pluie, ce moment de réconfort quand on est bien au chaud ent
re amis, dans l’écriture que cette pluie nous inspire.

Les vacances sont un moment précieux de rencontre avec soi-même et avec les autres.
Avec les autres, les émotions sont partagées et savourées.
Partagées et savourées lorsque mon cœur est en paix.
Mon cœur est en paix, je suis prête à m’envoler.
Prête à m’envoler, prête à rêver, prête à écrire.
Prête à écrire l’histoire de ma vie et à tout recommencer.
À tout recommencer, mais où ? Avec qui ? je laisse mes pensées vagabonder…
Vagabonder, je veux vagabonder avec toutes mes voisines qui semblent attirées par les voyages.

La pluie tombe sereinement sur la ville.
Sur la ville je me suis assise doucement.
Doucement j’ai retiré mon par-dessus.
Mon par-dessus que j’avais acheté à Noël.
Noël, Santa Claus et compagnie, mais où sont passés les lutins ?
Les lutins s’en vont, rentrent chez eux, Noël est fini, l’enchantement de ce moment seul persiste dans nos cœurs, dans nos pensées.
Nos pensées ne sont pas toutes bonnes à cueillir.
« Cueillir ! », « Cueillir ! », c’est ce que ne cessait de répéter le père Noël ce 24 janvier, seul dans la ville, nu sous son par-dessus rose, désenchanté, abattu, bouleversé par sa rupture avec son lutin préféré.